Echoes of a Landscape
Adrien Tirtiaux
Un nouvel art apparaîtra bientôt à Maaseik, faisant référence à trois clochers dans la région. Une œuvre du artiste belge Adrien Tirtiaux, qui crée un pont entre le passé et l’avenir de Maaseik, entre le centre-ville et la rivière. Après la ‘Tree of Life’ de Mark Dion à Herbricht et l’œuvre à venir de Laure Prouvost pour Kinrooi, ‘Echoes of a Landscape’ est la prochaine œuvre pour Art-sur-Meuse.
Avec sa formation d’architecte et de sculpteur, Tirtiaux a une grande expérience dans l’intégration d’œuvres d’art dans l’espace public. Avec ‘Echoes of a Landscape’, il réunit le meilleur de l’architecture et de l’art dans son travail pour la ville de Maaseik.
Écho de Maaseik
Tirtiaux s’est inspiré de points de repère historiques dans le paysage de la Meuse. Son œuvre fait référence à trois clochers caractéristiques dans le paysage : l’église Sainte-Anne à Aldeneik, l’église Sainte-Catherine dans le centre de Maaseik et l’église Saint-Jacques le Majeur à Roosteren (NL). En donnant à chacun des trois volumes de l’œuvre une fonction différente, allant d’une plateforme d’observation à un mégaphone, les visiteurs sont invités à regarder à travers, à crier ou à monter dessus. Les matériaux utilisés, tels que les briques et le gravier, sont également typiques de la vallée de la Meuse.
« Chaque tour dans l’œuvre a une fonction spécifique : une tour en briques symbolise la robustesse et le patrimoine de la région, une tour comme mégaphone dirigée vers les Pays-Bas souligne la connexion historique et la coopération transfrontalière, et une tour avec un oculus est orientée vers le ciel », a déclaré Tirtiaux.
Le site
Le site de l’œuvre, sur la Klauwenhofweg entre la Meuse et le Heerenlaakplas, a été soigneusement choisi, notamment pour la vue sur les trois clochers mentionnés. Cet endroit, à distance de marche du centre-ville, relie la vie urbaine à la beauté naturelle de la Meuse. L’œuvre d’art sert de nouvelle destination au bord de la rivière, offrant aux résidents et aux visiteurs un lieu d’interaction et de réflexion.
Le maire Tollenaere et l’échevin de la culture et du tourisme Myriam Giebens ont dévoilé la maquette avec l’artiste : « Nous attendons avec impatience cet atout supplémentaire pour la ville. Pour les résidents et les visiteurs, cela deviendra un point d’ancrage sur notre rive de la Meuse, à seulement 1,5 km du marché. Il fait référence à la riche histoire de Maaseik, tout en se concentrant également sur l’avenir de Maaseik dans le RivierPark Maasvallei transfrontalier. »